dimanche 28 février 2016

La chasse au caribou, de Céline Claire et Sébastien Chebret

Editeur : Elan Vert
Année : 2016
Public visé : Enfants, à partir de 3 ans

Résumé :
Cet album met en scène un petit héros bien courageux qui part à la chasse au caribou, dans un décor hivernal. Rien ne l’arrêtera ! Pas même les mauvaises rencontres qu’il pourrait faire en chemin…

Ce que j’en pense :
C’est une histoire de saison, principalement dans des tons bleus et blancs. Dans cet album en randonnée, le personnage rencontre successivement plusieurs animaux qui pourraient mettre fin à son aventure : un loup, un lynx, un ours. Mais notre petit héros ne se laisse pas impressionner et les envoie tous au tapis. Cependant, une fois face au caribou, aura-t-il le cœur de le chasser ?
C’est donc une belle histoire de courage et d’amitié sur fond de paysages hivernaux, avec une structure qui stimule l’attention des plus jeunes.

Les + : un conte en randonnée
Les - : r.as.
Appréciation : 3,5/5

Stellabloggeuse

vendredi 26 février 2016

Ta façon d’être au monde, de Camille Anseaume

Editeur : Kero
Année : 2016
Pagination : 234 p.
Public visé : Adultes

Résumé :
Justine est la meilleure amie de la narratrice, une meilleure amie qui prend la vie comme elle vient, et à qui l’existence sourit sans effort. A l’inverse, la narratrice se sent obligée de tout contrôler, dans les moindres détails, pour gérer ses angoisses. C’est l’histoire de leur amitié, depuis l’enfance à l’âge adulte, en passant par la douleur insoutenable du deuil.

Ce que j’en pense :
J’avais énormément aimé « Un tout petit rien », le premier roman de l’auteure, et j’attendais beaucoup de celui-ci. La première chose à dire, c’est qu’il est très différent. Camille Anseaume a cette-fois délaissé la légèreté pour un récit beaucoup plus pesant, sombre, celui d’une vie contrôlée à l’extrême et pourtant subie, jusqu’à ce qu’une douleur immense fasse tout imploser.
Le récit est scindé en deux parties, la première étant racontée de manière extérieure, utilisant le « tu » pour Justine et le « elle » pour la narratrice, une mise à distance déroutante. On retrouve ensuite une narration à la première personne, plus intime.
J’ai retrouvé avec plaisir la plume de Camille Anseaume, belle et incisive, vive. Elle nous livre ici un roman sur l’amitié, la fin de l’insouciance de l’enfance et le passage à l’âge adulte, sur le deuil. La fin, que je n’ai pas vue venir, tombe comme un couperet.
J’ai apprécié ma lecture mais j’en garde un ressenti assez sombre, assez pesant, c’est un roman qui est tout sauf léger et qui pose des questions d’introspection profonde.

Les + : la plume de Camille Anseaume
Les - : un roman un peu pesant
Appréciation : 3,5/5

« Quelque chose en elle lui murmure que c'est beau l'enfance, et que ça meurt aussi. Elle essaye d'immortaliser la scène, avant d'y revenir. Trop tard, elle en a déjà fait un souvenir. »

Stellabloggeuse

mercredi 24 février 2016

Sorcières, sorcières, de Joris Chamblain et Lucile Thibaudier (tomes 1 et 2)

Editeur : Kennes
Année : 2014 (tome 1), 2015 (tome 2)
Pagination : 48 p.
Public visé : Enfants, à partir de 7 ans

Résumé :
Dans le village de Pamprelune, tous les habitants sont sorciers ou sorcières. Nous découvrons la famille de Miette et Harmonie, avec leur mère directrice d’école et leur père créateur de sorts, leur dragon domestique et leur balai étourdi. Miette, qui est encore petite, est la cible de moqueries et de mauvaises blagues de la part des grandes filles, car elle n’a pas encore déclenché ses pouvoirs magiques. Mais bientôt, ces filles sont victimes d’un mystérieux jeteur de sort qui sévit pendant la nuit…



Ce que j’en pense :
L’association entre le scénario de Joris Chamblain et le dessin de Lucile Thibaudier, que l’on retrouve dans la série « Enola et les animaux extraordinaires », fonctionne très bien. Le dessin de Lucile Thibaudier est délicieusement enfantin, très coloré, mêlant le pastel et la couleur vive, avec beaucoup de tendresse.
Quant au scénario des deux tomes, il est intéressant, avec des petites enquêtes qui semblent être la spécialité de Joris Chamblain (on le retrouve dans Enola et dans les Carnets de Cerise). Le premier pose les bases du village, des relations entre les personnages, tandis que le second se concentre davantage sur l’enquête.
L’auteur laisse la place à beaucoup de fantaisie et d’imagination, tout en restant compréhensible pour les enfants. Ainsi, il me semble que c’est une BD qui peut être appréciée dès 7 ou 8 ans. Les plus grands trouveront peut-être les histoires trop simples.
Les personnages sont attachants, on adopte rapidement toute la famille, et Harmonie s’impose comme le personnage principal en résolvant les enquêtes.

Les + : le dessin doux et coloré, les personnages attachants
Les - : r.a.s
Appréciation : 3,5/5


Stellabloggeuse

samedi 20 février 2016

Gros boudeur et Dans mes bras, d’Emile Jadoul

Editeur : Ecole des loisirs
Année : 2015 et 2016
Public visé : Enfants, dès 2 ans

Résumé :
Dans "Gros boudeur", revoilà Léon, héros de plusieurs albums d’Emile Jadoul. Aujourd’hui, Léon n’est pas dans son assiette… Ses amis s’inquiètent. Aurait-il froid ? Faim ? Serait-il malade ? Mais non, Léon fait du boudin ! Parce qu’il va bientôt avoir un petit frère ou une petite sœur…
On le retrouve ensuite avec "Dans mes bras". Marcel, le petit frère, est né! Pour l'instant, il ne prend pas beaucoup de place dans son minuscule berceau, mais Léon se demande où on pourra le mettre lorsqu'il grandira... Sûrement pas dans sa chambre! Pas non plus sur les genoux de Maman, la place est déjà prise!

Ce que j’en pense :
Emile Jadoul est une valeur sûre pour les tout-petits. Avec le personnage de Léon, il avait déjà abordé la propreté dans « Gros pipi », ou le coucher dans « Pas question ». Cette fois, il s’attaque à l’épineuse question de l’arrivée d’un second enfant dans la famille, et de la jalousie de l’aîné.
Pendant la grossesse, Léon fait donc du boudin, et ses amis cherchent à le réconforter, sans succès. Jusqu’à ce que l’arrivée de sa maman mette le problème en évidence. Cet album peut permettre de rassurer un aîné avec des mots tout simples, en lui expliquant qu’il reste toujours l’enfant de ses parents, et qu’il a en plus le privilège d’être le premier !
Mais une fois que Marcel arrive, la jalousie resurgit, sous une forme différente : Léon n'a plus peur qu'on lui vole l'affection de ses parents, mais qu'on lui prenne physiquement sa place. Les justifications de Léon sont tordantes pour les parents, et bien compréhensibles des enfants. Quant à la solution trouvée, elle est pleine de tendresse... Un régal

Les + : un personnage que les petits connaissent, un thème important
Les - : r.a.s
Appréciation : 4/5


Stellabloggeuse

mercredi 17 février 2016

Les petites reines, de Clémentine Beauvais

Editeur : Sarbacane
Année : 2015
Pagination : 270 p.
Public visé : Adolescents, à partir de 13 ans

Résumé :
Pour la troisième année consécutive, Mireille Laplanche monte sur le podium du concours de boudins, organisé par un petit caïd macho de son lycée, accessoirement son meilleur ami d’enfance. Comme Mireille est endurcie, elle décide d’aller consoler les deux autres boudins, Astrid et Hakima. Naît alors l’idée, chacune pour ses raisons personnelles, de se rendre jusqu’à Paris en vélo et de s’introduire à la garden-party de l’Elysée le 14 juillet. Contre toute attente elles partent, accompagnées de Kader, le grand frère d’Hakima.

Ce que j’en pense :
Je vous avoue que j’ai commencé cette lecture le couteau entre les dents, prête à débusquer le moindre défaut après la pluie de prix et de coups de cœur récoltée par ce roman, moi qui avais trouvé le précédent de l’auteur, « Comme des images », cruellement dépourvu de fil conducteur et de suite dans les idées malgré tout son potentiel.
Force m’est de reconnaître que ces louanges sont tout à fait mérités, et d’y ajouter les miens. « Les petites reines » est un excellent roman, qui surprend sans cesse, qui fait rire, et qui émeut aussi quand on s’y attend le moins (à l’image du dialogue entre Mireille et Kader lors de la garden-party, à la fois tordant, touchant et poignant). Clémentine Beauvais s’attaque au thème de l’apparence physique sans complaisance, avec un ton corrosif délicieux, sans épargner ses personnages.
Ces dernières ne sont pas des héroïnes, mais des jeunes filles qui ont souffert et que le monde a forcé à s’endurcir, à l’image de Mireille qui a du mal à entrouvrir sa carapace. Elles doivent être fortes si elles veulent rester elles-mêmes.
Quand on s’attaque à un thème pareil, les clichés ne sont jamais loin, mais l’auteure a su magistralement les éviter. Dès que l’on s’en approche, on l’évite d’une pirouette ou d’une plaisanterie bien sentie.
D’autres thèmes intéressants traversent le roman : l’adolescence, le lien père-fille, la guerre au nom de l’anti-terrorisme, le racisme ordinaire, les premiers amours, le féminisme… Mais cette fois, l’auteure ne perd jamais le fil et tout se mêle à la perfection, formant un tout cohérent qui frappe en plein cœur.
La fin est réussie, bien dosée, crédible, même si on quitte à regret ces personnages que l’on a appris à aimer, et que l’on aimerait toujours autant même si elles étaient vertes à pois rouges !
En résumé, c’est un roman qui donne la pêche, à conseiller à toutes les filles qui manquent de confiance en elles !

Les + : le ton corrosif, les personnages, une histoire très bien menée
Les - : rien du tout !

Appréciation : 5/5 (Coup de cœur)
 
"-Pleure Mireille, tu as le droit de pleurer, fait remarquer le Soleil.
-Je pleure pas !! sangloté-je
-Ah bon... Tout va bien, alors.
Il fait soudain quelque chose qui devrait me pulvériser en mille bulles de savon : il m'entoure les épaules de son bras droit, et, d'une main gauche attentive (et recouverte de cloques), il se sert de sa serviette en papier pour m'essuyer les yeux. Et me moucher le nez.
Super. Le Soleil me mouche le nez. C'est tellement sexy, ces remontées de liquide nasal du plus profond de mes branches jusque dans sa serviette en papier.
Moi :
-J'ai du attraper le rhume d'Astrid.
-ça doit être ça.
-J'ai du mascara partout, là ?
-Partout. Mais c'est joli, on dirait un raton laveur.
-Ah, nickel. Je me disais justement, il n'y a pas assez de gens qui viennent à la garden party de l'Elysée maquillés en animaux de forêt.
-C'est un tort, confirme le Soleil.
-Si tu veux, je te prête mon khôl, tu te fais une tête de zèbre et on court partout en poussant des cris sauvages.
-Tu as de très jolis yeux, déclare le Soleil en poussant mes mèches sur le côté. J'avais pas remarqué, à cause de tes cheveux qui sont toujours devant.
D'accord. D'accord. Il m'a dit que j'avais de très jolis yeux, d'accord. Ma vie ne sera donc, à partir de maintenant, qu'une longue suite de déceptions. J'en conclus
-Il faudrait que j'achète une barrette alors.
-Ce serait un bon investissement, approuve le Soleil."

lundi 15 février 2016

Facteur pour femmes, de Sébastien Morice et Didier Quella-Guyot

Editeur : Grand angle
Année : 2015
Pagination : 120
Public visé : Adultes

Résumé :
1914, sur une petite île bretonne. Les hommes sont mobilisés pour la Grande Guerre qui vient d’être déclenchée, mais que l’on espère courte. Les habitants s’organisent, les femmes prennent le relais de leurs hommes pour faire vivre l’île. On confie alors la distribution du courrier à Maël, un jeune homme au pied-bot dont la guerre n’a pas voulu. Commencent pour lui les années les plus douces de son existence…

Ce que j’en pense :
Tout d’abord, c’est une bande-dessinée agréable sur le plan graphique, avec des couleurs douces et des tons chaleureux. Le lecteur est véritablement plongé dans l’ambiance de l’île.
Quant à l’histoire, elle glisse peu à peu dans l’amoralité, avec ce jeune homme qui jouit des bienfaits que la guerre lui prodigue, elle qui lui permet d’être le seul jeune homme au milieu de femmes délaissées. Ces dernières expérimentent également une toute nouvelle liberté. Pourtant, la guerre se rappelle à nous par quelques vignettes percutantes, et la fin tombe comme un couperet.
Au final, c’est une bande dessinée à l’intrigue surprenante, légèrement dérangeante, avec un angle très original pour aborder la guerre, qui vaut le détour.

Les + : l’originalité, le graphisme chaleureux
Les - : un peu dérangeante
Appréciation : 3,5/5


Stellabloggeuse

samedi 13 février 2016

Phobos, tome 2, de Victor Dixen

Editeur : Robert Laffont
Année : 2015
Pagination : 489 p.
Public visé : Adolescents à partir de 15 ans et jeunes adultes

Résumé :
*Attention il s’agit du second tome d’une série, présence de spoilers sur le tome précédent*
Léonor vient de révéler à l’ensemble des participants le contenu du rapport Noé et la terrible vérité qui l’accompagne : s’ils descendent sur Mars ils trouveront la mort, s'ils restent dans le vaisseau ils n'auront pas assez d'oxygène pour rentrer. Ils doivent donc choisir entre faire demi-tour et révéler au monde entier le vrai visage de Serena et d’Atlas Capital, ou descendre sur Mars et tenter coûte que coûte de survivre. Pendant ce temps, la chaîne Genesis est suspendue dans l’attente de leur décision…

Ce que j’en pense :
Dans la lignée du premier tome, celui-ci nous plonge dans une grande aventure spatiale avec dépaysement garanti, et pleine de rebondissements. Il est ici principalement question de la survie des candidats, une fois leur choix effectué, mais la romance est toujours bien présente alors que garçons et filles se mêlent pour la première fois. Nous alternons toujours entre différents points de vue : la chaine Genesis, les coulisses auprès de Serena, la quête de vérité d’Andrew Fisher, et le point de vue interne de Léonor. J’ai apprécié ce nouveau tome, qui souffre pourtant d’un manque de crédibilité avec certaines innovations trop bluffantes pour être vraies (même si on est dans de la science-fiction)
Léonor apprend à ouvrir son cœur à l’amour et à s’accepter enfin, mais les démons du passé ne sont qu’endormis. Marcus et Léonor mis à part, les personnages restent un peu caricaturaux.
La fin du roman retourne une nouvelle fois la situation et tombe comme un couperet, laissant le lecteur/spectateur dans l’incertitude la plus totale quant à la suite des événements. Il va falloir patienter jusqu’au tome 3 !

Les + : une intrigue haletante
Les - : des personnages un peu caricaturaux, un léger manque de crédibilité
Appréciation : 3,5/5

Stellabloggeuse

« Alors, comme par enchantement, je sens les battements de mon cœur ralentir ; j’entends le sifflement de la peur refluer, tandis que monte du plus profond de mon âme une vague de calme assurance. J’ai l’impression que mes cheveux roux se gonflent de chaque côté de mon visage – oui, tels les rayons d’une étoile rouge, comme s’ils étaient soulevés par quelque chose qui me porte et me dépasse, par une énergie qui me hausse au-dessus de moi-même et qui me rend vraiment géante. Comment Marcus pourrait-il engloutir cette lumière, puisque c’est lui qui l’a allumée en moi ? »
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Ce roman fait partie des challenges :


Challenge ABC 2016 : 4/13



Challenge 100% R : 30e lecture

mercredi 10 février 2016

Les sauvages, de Mélanie Rutten

Editeur : Memo
Année : 2015
Public visé : Enfants à partir de 5/6 ans

Résumé :
Une nuit, deux ombres s’échappent de leurs maisons, et rejoignent une clairière luxuriante en passant par le tronc d’un arbre creux. Elles y rencontrent les sauvages : celui qui aide les autres, celui qui mange et qui dort, celui qui rêve et celui qui grandit. En toute liberté, ils font l’expérience de la vie et de ses zones d’ombre.

Ce que j’en pense :
Mélanie Rutten nous offre encore un album magnifiquement illustré par ses aquarelles, d’abord sombres puis lumineuses lorsque les enfants entrent dans la clairière. L’histoire, elle, est une métaphore de l’enfance, le temps d’une nuit où l’on apprend à apprivoiser ses peurs et où les enfants font leurs expériences à leur rythme. Un album tout en poésie, aux douces allures de rêve, pas évident à raconter mais qui se laisse contempler sans se lasser.


Les + : de magnifiques aquarelles
Les - : un album qui n’est pas évident à raconter
Appréciation : 4,5/5


Stellabloggeuse

samedi 6 février 2016

Les chroniques de Dani Mega O’Malley, de Karen Marie Moning, tome 2 : Burned

Editeur : J’ai Lu
Année : 2016
Pagination : 484 p.
Public visé : Adultes (public averti)

Résumé :
*Attention, il s’agit du tome 2 d’une saga, présence de spoilers sur le tome précédent*
Après avoir frôlé la catastrophe, laissé Christian aux mains de la Sorcière Pourpre, et défait le Roi du Givre Blanc, Dani se retrouve pour la première fois confrontée à Mac depuis que celle-ci sait qu’elle a assassiné sa sœur. Suite à cet affrontement, Dani sera hors-jeu un certain temps, pendant des trous noirs menacent d’engloutir la planète, et que Cruce prend peu à peu du pouvoir sur sa prison de l’Abbaye. Privée de Dani, suivie par une petite armée Unseelie, hantée par le Sinsar Dubh et aux prises avec de nouvelles Sidhe-seers, Mac parviendra-t-elle à empêcher le pire ?

Ce que j’en pense :
Dans l’ensemble, et après un « Iced » réussi,  je dirais que c’est le tome que j’ai le moins apprécié de toute la saga « Fever ». J’ai eu beaucoup de mal à entrer dedans au départ. En cause, l’absence de Dani et surtout, la part très importante prise par les scènes de sexe dans ce tome. Des scènes très très sensuelles des tomes précédents, et après un "Iced" très sage, on passe ici à quelque chose de beaucoup plus cru, plus primitif, que je n’ai pas apprécié.
Ceci dit, j’ai fini par entrer dedans, à m’intéresser aux nouvelles Sidhe-Seers et à Jada, leur fascinante meneuse. J’ai apprécié l’astuce trouvée pour contourner le jeune âge de Dani. 
Et surtout, j’ai aimé retrouver Mac, même si elle est dans un état de vulnérabilité qui la contrarie beaucoup, à cause du Livre qui est omniprésent en elle. Malgré cela on retrouve son caractère flamboyant et son humour bien à elle.
Du côté de l’action, on avance assez peu, ce tome tournant principalement autour du sauvetage de Christian. Ainsi, ce tome est clairement en dessous des autres pour moi, mais m’a suffisamment plu pour que je sois au rendez-vous quand le prochain sortira.

Les + : le retour de Mac ; le personnage de Jada
Les - : trop de scènes sexuelles délibérément crues
Appréciation : 3,5/5

« La tentation n'est pas un vice dont on se libère après en avoir totalement triomphé une seule fois. Elle se glisse dans votre lit chaque soir et vous aide à dire vos prières. Elle vous réveille le matin avec une bonne tasse de café et sait exactement comment vous l'aimez, bien chargé en péché »

Stellabloggeuse
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Ce roman fait partie du challenge :

Challenge ABC 2016 : 3/13

mercredi 3 février 2016

Cinq minutes et des sablés, de Stéphane Servant et Irène Bonacina

Editeur : Didier Jeunesse
Année : 2015
Public visé : Enfants à partir de 5/6 ans

Résumé :
Une Vieille dame, lassée de tout, regarde passer le temps et attend Madame la Mort. Mais lorsque celle-ci vient lui rendre visite, elles prennent le temps de déguster un thé avec des sablés, et vont, sans s’en rendre compte, laisser la joie et l’enthousiasme entrer de nouveau dans la maison. Le temps d’une nuit, et peut-être même un peu plus.

Ce que j’en pense :
Avec cet album, Stéphane Servant aborde le thème de la mort d’une manière décomplexée, et avec beaucoup de simplicité, au travers d’un album en randonnée.
La mort devient le prétexte pour faire apprécier les petites choses de la vie : de bons sablés, un chat qui joue avec une pelote de laine, de la musique…
C’est donc un album résolument hédoniste et positif, un pied de nez à la vieillesse et à la grande faucheuse, servi par un dessin tout en mouvement. Une histoire toute simple qui peut être comprise et appréciée dès 5/6 ans.

Les + : une manière positive d’aborder la vieillesse et la mort
Les - : r.a.s
Appréciation : 3,5/5

Stellabloggeuse


lundi 1 février 2016

En janvier 2016...

 C'est déjà l'heure du premier bilan de 2016 ! Le premier, aussi, du blog sous sa nouvelle forme, j'espère que cette formule vous plaît

Ce mois-ci, j’ai donc lu et chroniqué :

Bien mais sans plus :

    J'ai vraiment aimé :


  J'adhère :
  
  

 J'adore :
 

 Coup de coeur :

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  Le mois prochain je souhaite lire : 

-Ta façon d'être au monde, de Camille Anseaume
-Les petites reines, de Clémentine Beauvais
-Les 100, tome 3, de Kass Morgan

  En ce moment je lis :



Du nouveau dans ma bibliothèque :

Phobos, tome 2, de Victor Dixen
Les chroniques de Dani Mega O'Malley, tome 2, de Karen Marie Moning : Burned



   Les visites du mois :

2029 pages vues (blogger ne permet pas de dénombrer les visiteurs uniques). 
Le plus beau chiffre depuis le changement de plate-forme, merci à vous!

Et vous, qu'avez-vous lu de beau ? 
Très bon mois de février à vous !

  Stellabloggeuse