[Robert Laffont, 2013]
*Attention, il s’agit du second et dernier tome d’une saga, présence de spoilers sur le tome précédent*
Il y a un an environ, j'avais été très agréablement surprise par ma découverte de « Phaenix, tome 1 : Les cendres de l'oubli » de Carina Rozenfeld, notamment en raison de son style agréable et de l'importance de la musique dans l'intrigue. Aussi, j'avais très envie de lire le second et dernier volume de cette série mythologique.
Résumé
Anaïa s'est enfin souvenue que l'homme présent dans ses rêves n'était autre qu'Eidan. Pourtant, elle n'a pas pu l'empêcher de partir, de quitter la région. Sa mémoire reste incomplète, Anaïa n'arrive pas à savoir qui elle est. Un rêve la hante, elle est prisonnière d'une plage sans pouvoir en sortir. Quant à Enry, il se comporte étrangement. Sans Eidan, parviendra-t-elle à retrouver ses souvenirs à temps ?
Un roman de plus en plus prenant
Dans l'ensemble, j'ai trouvé ce tome un ton en dessous du précédent. Le roman met du temps à démarrer, Anaïa tourne en rond durant le premier tiers de l'intrigue, et le lecteur avec elle. Néanmoins, plus on avance dans le livre, plus on a du mal à le lâcher, les événements s'enchaînent de plus en plus vite. Et ce même s'il n'y a pas beaucoup de suspense. Les moments de « respiration » où l'on regarde vivre les personnages sont également plaisants, à partir du moment où les pensées d'Anaïa cessent de tourner en boucle sans résultat.
Des points forts toujours présents
La musique conserve une place très importante dans le quotidien des personnages, et cette dimension m'a encore une fois beaucoup plus. J'ai tout de même trouvé que l'intrigue était un peu trop souvent « coupée » par des paroles de chansons. J'ai également apprécié la mythologie développée, même si elle n'est pas spécialement complexe. Enfin, la relation entre Anaïa et Eidan gagne en intensité, et mettra des papillons dans le ventre de toutes les midinettes qui le souhaitent !
Les personnages
Anaïa est un personnage que je trouve toujours aussi sympathique. C'est une fille qui raisonne beaucoup, mais qui est capable d'accepter le surnaturel lorsque aucune autre explication ne convient. Elle sait faire confiance à ses instincts, mais aussi passer au-dessus lorsqu'il le faut. Quant à Eidan, il émane de son personnage un puissant magnétisme auquel il est difficile de résister, et il est très sensible derrière son apparence de mec cool. J'aurais parfois aimé entrer dans ses pensées pour savoir ce qu'il a dans le cœur. Les autres personnage sont en retrait dans ce tome, mais j'apprécie l'ensemble de la petite bande d'amis d'Anaïa.
L'écriture
Le style de Carina Rozenfeld reste très agréable à suivre (peut-être légèrement moins travaillé que dans le tome précédent, à moins que ce ne soit qu'une impression). Elle nous plonge dans les pensées d'Anaïa et nous fait partager les décors grâce à de belles descriptions. Enfin, elle insuffle également dans ce tome une bonne dose de sensualité.
En quelques mots...
Ainsi, même si ce l'intrigue met du temps à démarrer et que j'ai trouvé ce second tome légèrement en dessous du premier, j'ai été de plus en plus happée par les événements, par les relations entre les personnages et par la sensualité qui émane du tandem principal. « Phaenix » est une série très plaisante, qui ne recèle pas un suspense particulier ni un univers très complexe, mais qui fait rêver le lecteur dès 16/17 ans.
Note : 4/5
Stellabloggeuse
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Ce roman fait partie des challenges :
Challenge New PAL 2014 : 19/20
Challenge 100 % R : 14e lecture
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« J'avais conscience que mon univers avait basculé dans une forme de folie : je fréquentais des garçons qui se changeaient en oiseaux géants, et non seulement je n'avais pas peur, mais je courais à travers la forêt comme une dingue pour rejoindre l'un d'entre eux. Où était ma vie calme et rangée ? Elle n'existait plus, bousculée par le fantastique, le mystérieux et l'extraordinaire. C'était complètement absurde et pourtant c'était mon existence à présent. »
« Ces quelques instants d’intériorité suffirent à le transfigurer. Son visage était apaisé, ses yeux brillants, son âme semblait surgir de lui comme un halo magnifique, le rendant plus grand, plus beau, plus mûr, plus sage… Comme chaque fois que la musique s’emparait de lui, une boule d’émotion gonflait dans ma gorge. Cette lumière qu’il dégageait enflait, jusqu’à nous atteindre, et nous métamorphoser nous aussi. D’un seul coup, nous étions touchés par la grâce. »
« Jouer avec Eidan aujourd’hui, c’était comme fusionner, devenir un seul être, voler sur la cime de la mélodie, donner corps à notre amour. Un accord majeur parfait. »
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