Editeur : J’ai Lu
Année : 1998 (1ère ed. 1955)
Pagination :
243 p.
Public
visé : Adultes
Résumé :
14 avril 1912, 23 h 40. Sur le plus luxueux paquebot du monde, la
soirée s'achève. Les passagers du Titanic regagnent leur cabine. Dans la
fastueuse salle à manger des première classe, jamais encore l'atmosphère
n'avait été plus gaie, les femmes plus belles, les hommes plus élégants.Peu à
peu, les lumières s'éteignent dans le grand salon. Seuls quelques bridgeurs
s'attardent au fumoir. Sur la passerelle, le premier officier Murdoch prend son
quart. La mer est d'huile, le ciel limpide. Sur le paquebot de la White Star,
tout va pour le mieux? Quelques secondes plus tard, le Titanic heurte un
iceberg. Avant l'aube, mille cinq cents personnes auront péri dans les flots
glacés de l'Atlantique nord. Pour reconstituer heure par heure, minute par
minute, cette nuit d'épouvante, Walter Lord a réussi à retrouver et à
interroger les survivants du drame, les parents des victimes, les sauveteurs,
les employés des compagnies de navigation, tous ceux qui furent, à titres
divers, mêlés au naufrage.
Ce que j’en pense :
Comme toutes les filles qui ont versé des torrents de larmes devant le
film de James Cameron, le sujet du Titanic est depuis longtemps source
d’intérêt pour moi. A chaque visionnage du film, le désastre humain de ce
naufrage me frappe toujours davantage. Aussi, cela faisait longtemps que
j’avais envie de lire ce documentaire.
Rédigé en 1955 par Walter Lord, sur la base des enquêtes américaine et
anglaise qui ont suivi le naufrage et les témoignages d’une soixantaine de
survivants, ce récit est d’une grande minutie et très dense, riche en
informations.
On retrouve certains éléments désormais bien connus et mis en évidence
dans le film : la tentative de virer de bord qui a finalement signé
l’arrêt de mort du navire, les canots mis à l’eau encore à moitié vides et qui
attendront trop longtemps pour revenir sur le lieu du drame, les passagers de
troisième classe parqués, à qui l’on empêche d’accéder au pont tant que les
premières et secondes classes n’ont pas été évacuées.
Mais on apprend aussi une foule de choses, notamment sur le rôle des
membres de l’équipage, dont beaucoup ont rempli leur office jusqu’au bout, par
exemple au poste radio. Il y a aussi et surtout, ce mystérieux navire,
stationné à quelques miles du Titanic, et qui ne s’est pas douté un instant du drame
qui se jouait (néanmoins les recherches ultérieures à la publication du livre
auraient prouvé qu’il était beaucoup plus loin qu’il n’en avait l’air).
L’auteur s’efforce de mettre en lumière certaines responsabilités dans
le drame, qui sont plutôt une conjonction de facteurs défavorables. Il en
balaie également les conséquences, sur le règlement maritime et l’amélioration
de la prévention, mais aussi sur la société dans son ensemble : le
naufrage du Titanic, suivi de près par la Grande Guerre, marque la fin d’un âge
d’or, d’une ère de confiance en un monde meilleur.
Ainsi, pendant quelques heures, j’ai embarqué sur le Titanic et appris
une foule de choses sur ce navire qui, plus de cent ans après, continue à
fasciner…
Les
+ : la précision
du récit, la recherche de vérité
Les
- : r.a.s
Appréciation : 4/5
Stellabloggeuse
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« Par-dessus tout, la
catastrophe du Titanic a marqué la fin d’une époque de confiance générale.
Jusque-là, les hommes croyaient avoir réussi à créer un monde civilisé,
organisé, d’où la peur était exclue. Depuis cent ans, les techniques n’avaient
cessé de progresser. Depuis cent ans, la société tout entière bénéficiait de la
paix et des avancées de la civilisation industrielle. On avait peut-être tort de se croire en
sécurité, mais, à cette époque, chacun était persuadé d’aller chaque jour vers
un monde meilleur. Le naufrage du Titanic secoua ces certitudes. Jamais
plus on ne serait aussi sûr de soi-même. »
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Ce roman fait partie du challenge :
Challenge New Pal
2016 : 10/56
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