*Attention, il s'agit du second tome d'une saga, présence de spoilers sur le tome précédent*
Un peu plus d'un an après avoir découvert le premier tome de « Tobie Lolness » de Timothée de Fombelle, il était temps pour moi de découvrir le second et dernier tome de cette série dont j'avais beaucoup apprécié l'univers, les personnages et le style.
Résumé
Après une absence prolongée, Tobie Lolness est de retour dans l'arbre, accompagné de Jalam et Tête de Lune. Il doit essayer de sauver les siens, ses parents qui sont aux mains de Jo Mitch, et Elisha qui est la captive de Léo Blue, qui souhaite l'épouser. Pendant ce temps, dans le cratère, Sim Lolness et tous les vieux savants fomentent leur évasion. Parviendront-ils à échapper à Jo Mitch et Léo Blue ? L'arbre connaîtra-t-il un nouveau printemps ?
Un propos moins écolo
J'ai trouvé ce tome plaisant, mais un peu en dessous de son prédécesseur. Le propos écologique m'a semblé beaucoup moins présent, ce tome est davantage axé sur les péripéties vécus par les différents personnages, l'aventure prend clairement le pas sur la réflexion. De même, la fantaisie m'a parue un peu moins mise en avant, mais elle est toujours présente et nous surprend lorsqu'on s'y attend le moins.
Un tome bien mené
On suit de nombreux personnages, dont les intrigues parallèles, émaillées de nombreux rebondissements, s'entrecroisent et finissent par se rejoindre De ce côté-là, c'est très bien fait, c'est un roman vraiment bien mené. Et ce même si, encore une fois, la manière dont les personnages se sortent de certains situations est un peu tirée par les cheveux.
Les personnages
Les personnages restent très attachants, et en particulier Tobie qui est à la fois malin et courageux, même si ce tome est un peu moins centré sur sa personne. J'ai aussi beaucoup apprécié Tête de Lune, un sacré petit garçon, loyal et qui n'a pas froid aux yeux. Elisha conserve son mystère, même si on en apprend un peu plus sur son histoire familiale. Quant à Sim Lolness, il nous fait toujours profiter de sa sagesse et de sa bonté. Il y aurait beaucoup d'autres personnages à citer, mais je préfère vous laisser les découvrir.
L'écriture
Le style de Timothée de Fombelle est toujours aussi agréable. Il continue à s'amuser avec le langage et à détourner des expressions. Il insuffle une bonne dose d'humour à son intrigue. Enfin, les descriptions et les illustrations (de François Place) qui accompagnent la narration nous permettent toujours de visualiser les événements et les décors.
En quelques mots...
Ainsi, j'ai été un peu moins charmée par ce second tome qui est davantage un roman d'aventure et dont le propos écologique passe en arrière plan. Néanmoins, j'ai retrouvé avec grand plaisir l'univers de l'arbre et les personnages, dont les péripéties sont bien menées. Tobie Lolness est une série à conseiller à tous les amoureux de la nature qui possèdent ou qui ont gardé une âme d'enfant.
Note : 3,5/5
Stellabloggeuse
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« Tobie se remit à espérer ...
Léo n'avait pas le visage de quelqu'un qui vit avec Elisha
[...] Il n'avait pas l'air de celui qui peut toucher la poudre de papillon que lui laisse sa robe verte sur les genoux, de celui qui peut entendre la voix un peu brisée d'Elisha, ses rires en grelot, le frou-frou de ses pas, et tout le reste.
Le regard de Léo n'était pas le regard de quelqu'un qui avait tout ça pour lui, chaque jour et pour toujours.
- S'il avait vraiment cette chance-là, il sauterait, il danserait, il volerait. Il ferait fondre la glace, pensa Tobie. »
Léo n'avait pas le visage de quelqu'un qui vit avec Elisha
[...] Il n'avait pas l'air de celui qui peut toucher la poudre de papillon que lui laisse sa robe verte sur les genoux, de celui qui peut entendre la voix un peu brisée d'Elisha, ses rires en grelot, le frou-frou de ses pas, et tout le reste.
Le regard de Léo n'était pas le regard de quelqu'un qui avait tout ça pour lui, chaque jour et pour toujours.
- S'il avait vraiment cette chance-là, il sauterait, il danserait, il volerait. Il ferait fondre la glace, pensa Tobie. »
« On connaît la réputation des bûcherons. Le moins que l'on puisse dire est qu'ils ont du mal à aborder avec sincérité les sujets sensibles. Eux-mêmes se moquaient parfois de ce qu'ils appelaient leur "langue des bois". L'expression s'est ensuite transformée en "langue de bois" et s'est répandue bien au-delà de leur corporation. »
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