[JC Lattès, 2015]
Si
vous suivez un peu le blog, vous savez que j’ai lu chacun des romans de
Grégoire Delacourt depuis qu’il a commencé à publier. J’avais bien aimé le
premier, le doux-amer « Ecrivain de la famille », puis j’ai eu un coup de cœur pour « La liste de mes envies », avant d’être un peu déçue par « La première chose qu’on regarde ». Finalement, « On ne voyait que le bonheur » a su me toucher. Qu’en est-il de son cinquième roman, « Les quatre saisons de l’été » ?
Résumé
Ce
roman propose quatre histoires qui s’entrecroisent le temps du 14 juillet 1999
sur les plages du Touquet, sur un air de Francis Cabrel. Quatre histoires où l’amour
se conjugue à tous les âges : les balbutiements avec Louis et Victoire, l’absence
d’amour avec Isabelle, le retour de flamme avec Monique, la tendresse des vieux
jours avec Rose et Pierre. Les histoires d’amour doivent-elles toutes mal finir ?
Un agréable moment
J’ai
passé un bon moment avec ce roman que, par coïncidence, j’ai justement lu en
bonne partie un 14 juillet. J’étais donc dans l’ambiance, prête à suivre ces
histoires d’amour sous un soleil brûlant. On retrouve la « touche
Delacourt » avec ces décors du Nord de la France, cet amer qui se mêle
toujours à la douceur. Mais aussi de la tendresse et de l’espoir.
Avec ce roman, l'amour est conjugué à tous les temps, tous les âges de la vie : les balbutiements, les désillusions, les retours de flamme, les vieux jours... J’ai
particulièrement apprécié les deux dernières histoires, les plus belles et les
plus abouties à mon goût. J’ai bien aimé que les histoires se croisent, même si
j’ai trouvé que cela manquait un peu de naturel. Néanmoins j’ai passé un bon
moment, et il m’a semblé que c’était un bon roman d’été, un roman d’amour à l’eau
de mer qui pique un peu les yeux et le cœur.
Les personnages
En
raison du format court des histoires, je n’ai pas eu le temps de m’attacher à
chacun des personnages. J’ai néanmoins été touchée par Monique, la
cinquantenaire qui refuse de renoncer à se sentir vivante et qui rêve de
passion brûlante.
L’écriture
Les
qualités littéraires de Grégoire Delacourt ne sont plus à démontrer. J’apprécie
sa manière d’écrire depuis le début. Ici, j’ai néanmoins trouvé le style un peu
trop travaillé, un peu trop « réfléchi », j’ai la sensation qu’il a
perdu un peu en naturel.
En quelques mots…
Ainsi,
c’est un roman de saison, un roman qui conjugue l’amour à tous les temps, pour
le meilleur et pour le pire. Malgré un style qui manque un peu de naturel, et des
personnages desquels je suis, pour la plupart, restée à distance, j’ai apprécié
ma lecture, particulièrement les deux dernières histoires. Un bon moment à
passer sur les plages du Touquet.
Note :
3,5/5
Stellabloggeuse
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« J’attendais
qu’elle grandisse, maman. J’attendais qu’elle puisse poser sa tête sur mon
épaule. J’attendais que sa bouche tremble lorsque je m’approcherais d’elle.
J’attendais ces parfums étourdissants qui diraient viens, tu peux me rejoindre
maintenant, tu peux te perdre en moi, te brûler. J’attendais de pouvoir lui
dire les mots dont on ne revient plus. Ces mots qui creusent le sillon d’une
vie à deux. Une allégresse. Et parfois une tragédie. »
« -Je
ne sais pas si je suis amoureuse de toi, Louis, même si je suis bien avec toi.
L’amour, c’est quand on peut mourir pour quelqu’un. Quand on a les mains qui
piquent, les yeux qui brûlent, quand on n’a plus faim. Et j’ai pas les mains
qui piquent avec toi. »
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