Editeur : Le Cherche midi
Année : 2016
Pagination :
454 p.
Public
visé : Adultes
Résumé :
Quand Mia, surnommée affectueusement Rabbit, entre en maison de repos,
elle n'a plus que neuf jours à vivre.
Tous ses proches sont présents à ses côtés pour la soutenir. Jack et
Molly, ses parents, incapables de dire adieu à leur enfant, Davey et Grace, son
frère et sa soeur, qui la considèrent toujours comme la petite dernière de la
famille, Juliet, sa fille de 12 ans qu'elle élève seule, et enfin Marjorie, sa
meilleure amie et confidente. Au fur et à mesure que les jours passent et que
l'espoir de la sauver s'amenuise, sa famille et ses amis sont amenés à
s'interroger sur leur vie et la manière dont ils vont continuer sans celle qui
leur apporte tant.
Car, si Rabbit a elle-même perdu la bataille, celle-ci ne fait que
commencer pour son entourage.
Ce que j’en pense :
Autant les livres sur la maladie sont légion, autant je n’avais encore
jamais lu un roman se déroulant dans un centre de soin palliatif. On pourrait
craindre que ce genre de lecture soit déprimant à souhait, mais ce n’est pas du
tout le sentiment que m’a inspiré Rabbit.
Car il y a cette très belle galerie de personnages qui ne cesse de se
battre contre la maladie et la fatalité. Personne ne renonce, chacun fait face
à sa manière. Attention ils ne sont pas irréprochables, ils sont parfois
faibles, parfois injustes, parfois ils craquent et se déchirent…et c’est
justement ce qui fait toute l’humanité de ce roman et sa crédibilité. Ils sont poignants, particulièrement les parents de Rabbit qui doivent affronter l'idée d'enterrer leur enfant. Mais ils sont aussi vivants, et souvent drôles. Mention
spéciale à la mère de Rabbit et à son sens de la bourde, toujours bienvenu pour
se surprendre à sourire dans les pires moments.
J’ai également apprécié les débats qui entourent la fin de vie de
Rabbit, notamment la place de la religion. Ce sont des philosophies de vie qui s’affrontent,
notamment dans les scènes finales entre Rabbit et Johnny, ces deux derniers
nous offrant au passage une belle histoire d’amour.
Mais surtout, ce roman est rempli d’espoir (et de musique) et donne
une très belle leçon : même si la mort est au bout du chemin, le cancer ne
gagne pas, pas si les proches restent soudés et perpétuent la vie et le
souvenir.
Merci donc à Plume de Cajou pour m'avoir donné l'envie découvrir ce roman avec son billet.
Les
+ : les
personnages, l’humour inattendu
Les
- : r.a.s
Appréciation : 4.5/5
Stellabloggeuse
« -Donc, dans ma
tête, on vivra heureux pour toujours au pays des fées.
A l’évidence, il était
sarcastique, mais de meilleure humeur, aussi.
-Et dans la tienne, ce
sont ces moments-ci, ici et maintenant, qui dureront à jamais.
-Je n’aurais pas dit
mieux mais bon, c’est toi le poète. »
« Peut-être que
je ne pourrai pas faire tout ce que j’avais prévu. Je ne serai pas la mère de
la mariée ; devenir une vieille dame qui fait sauter ses petits-enfants
sur ses genoux, ce ne sera pas pour moi. Peut-être que ça ne serait pas arrivé
de toute manière, mais ça n’a plus d’importance, parce que maintenant j’ai un
nouveau plan. Je vais simplement vivre. Je serai une fille, une sœur, une amie
et, par-dessus tout, une mère. »
Tres joli billet Stella, je suis tellement heureuse qu'il t'ait plu et touchée <3
RépondreSupprimerGros bisous
Cajou
Oui il m'a beaucoup plu, merci pour la découverte! Bisous
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