vendredi 20 mai 2016

Les derniers jours de Rabbit Hayes, d’Anne McPartlin

Editeur : Le Cherche midi
Année : 2016
Pagination : 454 p.
Public visé : Adultes

Résumé :
Quand Mia, surnommée affectueusement Rabbit, entre en maison de repos, elle n'a plus que neuf jours à vivre.
Tous ses proches sont présents à ses côtés pour la soutenir. Jack et Molly, ses parents, incapables de dire adieu à leur enfant, Davey et Grace, son frère et sa soeur, qui la considèrent toujours comme la petite dernière de la famille, Juliet, sa fille de 12 ans qu'elle élève seule, et enfin Marjorie, sa meilleure amie et confidente. Au fur et à mesure que les jours passent et que l'espoir de la sauver s'amenuise, sa famille et ses amis sont amenés à s'interroger sur leur vie et la manière dont ils vont continuer sans celle qui leur apporte tant.
Car, si Rabbit a elle-même perdu la bataille, celle-ci ne fait que commencer pour son entourage.

Ce que j’en pense :

Autant les livres sur la maladie sont légion, autant je n’avais encore jamais lu un roman se déroulant dans un centre de soin palliatif. On pourrait craindre que ce genre de lecture soit déprimant à souhait, mais ce n’est pas du tout le sentiment que m’a inspiré Rabbit.

Car il y a cette très belle galerie de personnages qui ne cesse de se battre contre la maladie et la fatalité. Personne ne renonce, chacun fait face à sa manière. Attention ils ne sont pas irréprochables, ils sont parfois faibles, parfois injustes, parfois ils craquent et se déchirent…et c’est justement ce qui fait toute l’humanité de ce roman et sa crédibilité. Ils sont poignants, particulièrement les parents de Rabbit qui doivent affronter l'idée d'enterrer leur enfant. Mais ils sont aussi vivants, et souvent drôles. Mention spéciale à la mère de Rabbit et à son sens de la bourde, toujours bienvenu pour se surprendre à sourire dans les pires moments.

J’ai également apprécié les débats qui entourent la fin de vie de Rabbit, notamment la place de la religion. Ce sont des philosophies de vie qui s’affrontent, notamment dans les scènes finales entre Rabbit et Johnny, ces deux derniers nous offrant au passage une belle histoire d’amour.

Mais surtout, ce roman est rempli d’espoir (et de musique) et donne une très belle leçon : même si la mort est au bout du chemin, le cancer ne gagne pas, pas si les proches restent soudés et perpétuent la vie et le souvenir.

Merci donc à Plume de Cajou pour m'avoir donné l'envie découvrir ce roman avec son billet.

Les + : les personnages, l’humour inattendu
Les - : r.a.s
Appréciation : 4.5/5

Stellabloggeuse

« -Donc, dans ma tête, on vivra heureux pour toujours au pays des fées.
A l’évidence, il était sarcastique, mais de meilleure humeur, aussi.
-Et dans la tienne, ce sont ces moments-ci, ici et maintenant, qui dureront à jamais.
-Je n’aurais pas dit mieux mais bon, c’est toi le poète. »


« Peut-être que je ne pourrai pas faire tout ce que j’avais prévu. Je ne serai pas la mère de la mariée ; devenir une vieille dame qui fait sauter ses petits-enfants sur ses genoux, ce ne sera pas pour moi. Peut-être que ça ne serait pas arrivé de toute manière, mais ça n’a plus d’importance, parce que maintenant j’ai un nouveau plan. Je vais simplement vivre. Je serai une fille, une sœur, une amie et, par-dessus tout, une mère. »

2 commentaires:

  1. Tres joli billet Stella, je suis tellement heureuse qu'il t'ait plu et touchée <3
    Gros bisous
    Cajou

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    Réponses
    1. Oui il m'a beaucoup plu, merci pour la découverte! Bisous

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