mercredi 1 mai 2013

Quatre filles et un jean, d’Ann Brashares, tome 3 : Le troisième été


Il y a quelques mois, je décidais de faire un petit retour en arrière, vers l’adolescence, en lisant « Quatre filles et un jean» d’Ann Brashares. Mes camarades de lecture et moi-même avons poursuivi l’aventure en début d’année avec « Le deuxième été ». Ces deux tomes m’ayant séduite, j’en rempilé pour une lecture commune du troisième tome, organisée par Harmo20 sur Livraddict.

Résumé

Les quatre amis ont bien grandies, les voilà diplômées, prêtes à partir à l’université. Prêtes ? Pas tout à fait. Il leur reste un été à passer entre amies. Bee encadre un stage de football, mais elle reviendra voir ses amies. Elle fera surtout face à un vieux démon… Lena travaille dans un restaurant et a le cœur lourd : l’ambiance à la maison est pesante et ses parents n’approuvent pas son projet d’études, au sein d’une école d’art. Carmen apprendra à dompter son impétueux caractère tandis que sa famille s’agrandit. Enfin, Tibby voit son été gâché par l’accident de sa petite sœur, dont elle se rend responsable.

Un tome addictif aux thématiques variées

Davantage que les deux précédents, ce troisième tome a su « m’attraper ». Assez rapidement, je n’ai plus eu envie de le lâcher. Sans doute parce que les thèmes abordés sont plus proches de moi, avec la future entrée à l’université des filles, qui s’affirment peu à peu comme de jeunes femmes (surtout Lena). On retrouve le thème de la famille recomposée grâce à Carmen, et les romances sont au rendez-vous. Grâce à Lena, on fait une incursion dans le monde de l’art et notamment du portrait, j’ai trouvé cet aspect fort intéressant. Le jean est moins présent dans ce tome et les filles sont plus indépendantes les unes des autres, mais leur amitié est toujours là, elles se soutiennent mutuellement.

Des émotions fortes

Les émotions sont le point fort de cette saga, et elles m’ont semblé encore plus poignantes dans ce tome. Je l’ai lu en grande partie dans un train, et j’ai du me retenir pour éviter de pleurer en public ! Il y a tout d’abord la détresse d’une grand-mère que l’on a exilée de sa Grèce natale. Il y a ensuite cette jeune fille qui se rend compte qu’elle ne peut s’empêcher d’aimer, même si ça fait mal. Ann Brashares nous fait même vivre un accouchement dont, tout comme les personnages, on ne ressort pas tout à fait indemne !

Les personnages

Les quatre filles ont indéniablement mûri, ce qui les rend encore plus sympathique qu’auparavant. Je n’ai plus eu envie de secouer Lena, qui apprend à se prendre en main et à s’assumer. Carmen découvre, grâce au regard d’un garçon, qu’elle a un bon fond et qu’elle n’est pas obligée de jouer les pestes. Bee ne cède plus à ses pulsions sans réfléchir aux conséquences et n’essaie pas d’imposer sa volonté aux autres. Seule Tibby a un peu de mal à avancer, besoin d’un peu plus de temps.

L’écriture 

Que dire sinon que c’est toujours aussi agréable, drôle et sensible ?

En quelques mots…

On frôle le coup de cœur avec ce troisième tome plus intense, dans lequel les quatre filles nous montrent qu’elles ont grandi et qu’elles vont devenir d’admirables jeunes femmes. On continue à rire et à pleurer avec elles, la magie opère toujours. J’ai hâte de lire la suite ! Merci à Harmo20 pour l’organisation de cette lecture commune.

Je vous laisse maintenant découvrir l'avis de mes camarades de lecture : Harmo20(organisatrice), Lilli, ...

Note : 4,5/5

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Ce roman fait partie des challenges :



Challenge Bouge ta PAL ! : lecture n°36

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« En cet instant précieux, elles fêtaient l’aboutissement de leurs efforts, la réussite qu’elles n’auraient jamais atteinte l’une sans l’autre. C’était le point culminant de leur vie, ou tout du moins de la vie qu’elles avaient jusque-là partagée. Carmen se jeta au milieu de ses amies. Elle pousse un cri de joie, vite repris en chœur. Elle avait l’impression de se fondre dans un tout, de chair et de sang – tous unis, les bras autour des épaules ou de la taille, joues contre joues, lisses ou ridées. Et là, elle éclata en sanglots – tant pis, elle aurait les yeux gonflés sur la photo. »

« C’était un miracle, tout ce qu’on pouvait lire dans le moindre petit geste, si l’on se donnait la peine de bien regarder,  de vraiment chercher l’information. Il y avait tant d’émotions, une foule étourdissante de choses que les mots, tout du moins les mots de Lena, ne pouvaient exprimer. Des milliers d’images, de souvenirs et d’idées qui se déployaient si on les laissait venir. Pour qui savait regarder, l’histoire entière de l’humanité était contenue dans le moindre trait. C’était de la poésie pure. Elle n’avait jamais trouvé la poésie poétique, pour être honnête. Mais elle imaginait ce que pouvait être la poésie pour ceux qui l’aimaient et la comprenaient. »

2 commentaires:

  1. Très contente que ce tome t'ai plu. J'ai beaucoup apprécié ma lecture aussi, ça se lit vite et bien. Quand je repense au tome 1 je me dis qu'elles ont beaucoup évolué c'est génial. Maintenant, je me langui de les découvrir après leur année à l'université !

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    1. Oui, elles ont énormément muri entre les tomes 2 et 3, cela m'a fait plaisir et j'ai hâte de les voir étudiantes ! A très bientôt !

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