samedi 30 janvier 2016

A comme association, tome 5, d’Erik L’Homme : Là où les mots n’existent pas

Editeur : Gallimard Jeunesse / Rageot
Année : 2011
Pagination : 203 p.
Public visé : Adolescents à partir de 13 ans

Résumé :
*Attention, il s’agit du tome 5 d’une série, présence de spoilers sur les précédents*
Après s’être enfin trouvé, Ombe et Jasper ont sans doute passé le meilleur réveillon de Noël de leur vie. Il s’est pourtant terminé de manière tragique, laissant Jasper exsangue, uniquement animé par un désir de vengeance. Arrivera-t-il à fausser compagnie aux agents de l’association et à retrouver les mystérieux assassins au taser ?

Ce que j’en pense :
Jusqu’à maintenant, « A comme association » était une série plutôt légère, même si l’émotion est montée brusquement dans le quatrième tome. Ce cinquième tome, marqué par la mort de Pierre Bottero, le binôme de l’auteur, est résolument plus sombre et mélancolique. Nous retrouvons un Jasper rongé par la culpabilité et bien décidé à venger son amie. Ce cinquième tome est empreint de réflexions sur la mort et d’une nostalgie lancinante, un sentiment que le lecteur ne peut que partager.
Cela n’empêche pourtant pas l’humour, notamment au travers de vives discussions imaginaires entre Jasper et Ombe. On retrouve aussi les multiples références aux auteurs d’imaginaire. Chassez le naturel, il revient au galop, la vie reprend le dessus, et c’est tant mieux.
A la fin du roman, l’intrigue reprend ses droits, en soulevant de nouvelles questions sur ces hommes qui traquaient Jasper et Ombe, et leurs liens avec les Anormaux. Affaire à suivre !

Les + : le mélange nostalgie / humour
Les - : r.a.s
Appréciation : 4/5

« De leurs réflexions, angoisses et délires, j’ai tiré mes conclusions personnelles. Notamment celle-ci : qu’on rejoigne le néant, un monde pire ou meilleur, des terres blanches ou noires, on disparaît pour toujours du regard des vivants. La mort est un effacement. Une désintégration de l’être. On peut spéculer sur l’âme et les arrière-mondes, n’empêche que, comme dit le poète, ce sont ceux qui restent qui se retrouvent en enfer… »

« Est-ce que ça sera fini un jour, Ombe ? Est-ce que j’arriverai à accepter l’idée de ne plus jamais te voir, la perspective de ne plus partager avec toi que des dialogues improbables et des souvenirs qui iront en s’estompant ? »

Stellabloggeuse
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Ce roman fait partie des challenges :

Challenge ABC 2016 : 2/13

Challenge New Pal 2016 : 2/56

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