Editeur : Kero
Année : 2016
Pagination : 234 p.
Public
visé : Adultes
Résumé :
Justine est la meilleure amie de la narratrice, une
meilleure amie qui prend la vie comme elle vient, et à qui l’existence sourit
sans effort. A l’inverse, la narratrice se sent obligée de tout contrôler, dans
les moindres détails, pour gérer ses angoisses. C’est l’histoire de leur
amitié, depuis l’enfance à l’âge adulte, en passant par la douleur insoutenable
du deuil.
Ce que j’en pense :
J’avais énormément aimé « Un tout petit rien », le
premier roman de l’auteure, et j’attendais beaucoup de celui-ci. La première
chose à dire, c’est qu’il est très différent. Camille Anseaume a cette-fois délaissé
la légèreté pour un récit beaucoup plus pesant, sombre, celui d’une
vie contrôlée à l’extrême et pourtant subie, jusqu’à ce qu’une douleur immense
fasse tout imploser.
Le récit est scindé en deux parties, la première étant
racontée de manière extérieure, utilisant le « tu » pour Justine et
le « elle » pour la narratrice, une mise à distance déroutante. On
retrouve ensuite une narration à la première personne, plus intime.
J’ai retrouvé avec plaisir la plume de Camille Anseaume,
belle et incisive, vive. Elle nous livre ici un roman sur l’amitié, la fin de l’insouciance
de l’enfance et le passage à l’âge adulte, sur le deuil. La fin, que je n’ai
pas vue venir, tombe comme un couperet.
J’ai apprécié ma lecture mais j’en garde un ressenti assez
sombre, assez pesant, c’est un roman qui est tout sauf léger et qui pose des
questions d’introspection profonde.
Les
+ : la plume de
Camille Anseaume
Les
- : un roman un
peu pesant
Appréciation : 3,5/5
« Quelque chose
en elle lui murmure que c'est beau l'enfance, et que ça meurt aussi. Elle
essaye d'immortaliser la scène, avant d'y revenir. Trop tard, elle en a déjà
fait un souvenir. »
Stellabloggeuse
Il est bien, vraiment, mais il m'a un peu plombé le moral tout de même ;) J'ai préféré son précédent, mais celui-ci est intéressant aussi
RépondreSupprimer