samedi 5 novembre 2011

Eternels, tome 1 : Evermore, d’Alyson Noël

[Michel Lafon, 2009]

Je vais aujourd’hui vous parler d’un roman que je n’avais pas prévu de lire ! Bien que la couverture « d’Eternels » soit très attirante en librairie, je dois cette lecture à une amie qui me l’a offert. Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, une lecture commune a été organisée au même moment sur Livraddict par Juliah (dont je vous invite à visiter le blog très convivial par ici), j’ai donc sauté sur l’occasion pour confronter mon avis à celui d’autres bloggueuses. Mais trêve de blabla, venons-en au fait !

Dans ce roman, Alyson Noël met en scène Ever, une adolescente de seize ans. Sa vie a été bouleversée quelques mois plus tôt lorsque ses parents et sa petite sœur ont péri dans un accident de voiture dont elle a été la seule survivante. Depuis, Ever a déménagé pour vivre avec sa tante Sabine, et s’est liée d’amitié avec deux marginaux de son nouveau lycée, Haven et Miles. Mais surtout, depuis l’accident, elle voit les aura des gens et a accès à leurs pensées. Pour s’en protéger et éviter la migraine, elle en est réduite à emporter son i-pod partout avec elle. Mais le pire dans sa nouvelle vie, c’est le sentiment de culpabilité qui l’accompagne partout. Un évènement vient pourtant bouleverser cette monotonie : un nouveau venu au lycée, nommé Damen, beau comme un dieu et surtout, dépourvu de toute aura.

Autant le dire tout de suite, j’ai beaucoup apprécié cette lecture. La première des qualités d’Alyson Noël, c’est de parvenir à entretenir le mystère tout au long du roman. En effet, jusqu’au dernier tiers du roman, on ne sait pas quel genre de « créature » est Damen (ou alors c'est moi qui suis naïve). C’est appréciable, alors que dans beaucoup de romans, ce mystère nous est enlevé dès la lecture de la quatrième de couverture.

De plus, j’ai bien aimé les personnages. Au départ, j’ai eu peur qu’Ever ne soit une fille superficielle (elle nous décrit les vêtements des gens, toutes les pièces de sa luxueuse maison), mais j’ai été vite rassurée sur ce point. Nous comprenons qu’elle a été une fille populaire, mais qu’elle ne recherche plus cela. Damen est un personnage attirant, même si sa manière de toujours tout cacher à Ever est un peu exaspérante (jusqu’à ce que l’on comprenne qu’il la met en quelque sorte à l’épreuve). Et sans trop en dévoiler, j’ai apprécié qu’il soit une « créature » originale par rapport à d’autres romans fantastiques en vogue. On sent qu'on en a encore beaucoup à apprendre sur lui dans les prochains tomes.

Mais j’ai surtout aimé l’humour introduit par les personnages de Miles, le meilleur ami homosexuel et assez fin psychologue, ainsi que Riley, la petite sœur d’Ever qui lui rend visite sous forme de fantôme. Les dialogues entre les deux sœurs font partie des meilleurs moments du livre.

J’ai malgré tout quelques bémols à exprimer. L’intrigue est parfois un peu lente, même si cela participe au maintien du mystère. Mais surtout, j’ai trouvé quelques répétitions dans ce roman : l’auteur en fait beaucoup sur le côté « difficile » de la vie d’Ever, ses problèmes à surmonter le bruit que font les pensées autour d’elle, et surtout sur ce sentiment de culpabilité qu’elle nous rapporte très fréquemment. Enfin, en ce qui concerne l’écriture, rien de bien original, mais cela reste agréable. Au départ, j’ai trouvé le niveau de langage un peu bas, car le roman est écrit à la première personne, c’est Ever qui s’exprime avec les mots d’une adolescente de seize ans. Néanmoins, l’intrigue a fini par me faire oublier cette première impression.

En somme je le recommande, c’est un roman fantastique plutôt bon ! Mais attention avant de vous lancer, c’est encore une longue saga, 5 tomes sont sortis et il semble que ce ne soit pas terminé !

Pour finir, je vous propose d’aller consulter les avis de mes camarades qui m’ont accompagnée dans cette lecture commune : JuliahchoOketteAdoraFrenchDawnLunaMia.

Note : 3,5/5 
Stellabloggeuse

------

« -Euh, Ever ? Tu peux te réveiller, maintenant, s’il te plaît ? dit Miles avant de se tourner vers Damen. Il faut excuser ma copine, d’habitude elle a sa capuche, précise-t-il avec un petit rire nerveux.
Je sais que je dois m’arrêter. Tout de suite. Mais Damen me fixe intensément, tandis que ses lèvres esquissent un sourire. Cependant, ce n’est pas son incroyable beauté qui me met en transe. Pas vraiment. Tout autour de son corps, de la tête jusqu’au bout carré de ses bottes noires, il n’y a rien qu’un espace vide. Pas de couleur. Pas d’aura. Pas de lumières qui oscillent. »

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

A vous de donner votre avis, il est le bienvenu !